mercredi 9 novembre 2016

Victoire de la Haine

Hier soir la haine a gagné.

La haine de l'autre, la haine des élites, la haine de cette langue de bois qui caractérise la classe politique depuis trop longtemps.

La haine a gagné parce que les américains en ont plein le cul, parce que le rêve américain est mort et personne ne veut y croire.

La haine qui prolifère quand les villes comme Detroit meurent à petit feu, quand on sauve les banques au lieu des pauvres gens.

Cette haine personnifiée par Trump.

Souhaitons que cette haine s'estompe, qu'elle ne transforme pas l'échiquier mondial en brasier.

Souhaitons que les tensions raciales chez nos voisins du Sud n'escaladent pas.

La démocratie permet ce choix.  Les américains l'ont fait.

Maintenant, au monde de vivre avec.

dimanche 6 novembre 2016

Désavantage numérique part deux : Sur l'amour

Elle a beau avoir décidé de faire un 《ice bucket challenge》 avec les braises ardentes qu'était l'amour que tu avais pour elle, ton coeur n'est pas mort pour autant.

Grâce à vos 3 enfants tu te rappelles chaque jour ce que c'est l'amour, le vrai, l'inconditionnel.

Ton coeur est en bouillie chaque fois que tu les déposes à la garderie sachant que tu ne les reverras plus pour 48 à 72 heures.  Quand tu reviens les chercher s'accroche à ton visage un sourire qui ferait fondre les glaciers.

L'amour c'est aussi ta famille, tes amis qui t'épaulent, qui te rassurent.

C'est aussi toi qui décide que ça va aller mieux, que tu vas tout faire pour te sortir de cette brume dense, causée par la haine qui t'habite depuis quelques temps.

Bon c'est pas l'amour romantique mais au moins tu sais que ta capacité d'aimer est toujours là, tu sais que tu es aimé.  Tu sais que tu t'aimes assez pour passer à travers, grandir, devenir meilleur. 

Tu lui pardonnes tout: la trahison, le rejet, l'assassinat de ton rêve de famille.

Tu lui pardonnes pas pour elle mais pour toi, parce que si tu ne lui pardonnes pas, ben mon homme tu stagnes ou tu régresses. 

Tu pardonnes mais tu n'oublie rien...
...tu ne l'aimes plus.