jeudi 28 octobre 2010

Muse au Colisée Pepsi

Comme vous le savez peut-être déjà le trio britannique Muse était de passage à Québec la semaine dernière (21 octobre).  Les ayant manqués à Montréal plus tôt cette année, je n'allais certainement pas répéter l'erreur une deuxième fois.

Voici un extrait de ce que vous avez manqué, si vous n'étiez à aucune de ces représentations:


J'admet que le son ne rend pas justice à la performance générale du groupe qui était d'une précision inégalée, mais pour vous montrer la scène, au niveau du visuel cette vidéo vaut mille mots.

Voici la version studio de la chanson précédente pour le plaisir de vos oreilles:



En résumé, le visuel du spectacle était hallucinant: les jeux de lumière, les lasers, la scène avec trois colonnes hydrauliques qui remontaient et redescendaient entre les pièces et sur lesquelles des images étaient projetées. C'était tout simplement magnifique. Le trio en tant que tel a livré une solide performance de 90 minutes (laissez-moi vous dire que j'en aurait pris 90 autres).

Par contre, la sonorité dans le Colisée Pepsi (domicile des défunts Nordiques) est loin d'être excellente, j'ajouterais qu'elle rivalise au niveau de la «mochetée» avec celle du Stade Uniprix, où l'on retrouve les courts de tennis intérieur : la salle 7000(oui, oui des spectacles musicaux ont eu lieu entre ces 4 murs... je déconseille).  Mon expérience m'a convaincu de la nécessité pour la Ville de Québec de se doter d'un amphithéâtre mulfifonctionnel.  Toutefois, je ne serais pas prêt de dire que le public doit tout financer lui-même, mais si le privé fait sa part je suis, en tant que citoyen, prêt à faire la mienne.

Renaud

mardi 12 octobre 2010

Mon disque officiel de l'automne

Dimanche dernier, promenade au centre-ville, le banlieusard s'imprègne un peu de l'énergie de la «Grand-Ville».  Passage obligé au HMV coin Peel et Ste-Catherine, l'arrivée de l'automne impose des modifications a ma trame sonore.  Après être passé du deuxième au sous-sol, puis du sous-sol au deuxième,  j'en ressors avec l'album solo de Dustin Kensrue : Please Come Home.



Un disque de 8 pistes folk, de 29 minutes de feuilles qui tournent au jaune, rouge et orange, rappellant plus Dylan que ce à quoi Kensrue nous a habitué avec son groupe : Thrice. Cet enregistrement me laisse, malgré tout, un peu sur ma faim, ses 8 chansons ne sont pas assez, remarquez que je ne parle pas ici de qualité, mais bien de quantité, j'en aurais définitivement pris une autre demi-heure .  Bon assez parlé je vous en fait écouter un extrait, «live» à Letterman, interprétant I Knew You Before:




Pour en revenir à Thrice, c'est un groupe plutôt punk-rock qui a évolué au fil du temps suivant une tendance plus progressive, voir même presque «électro» à l'occasion.  Je vous laisse vous faire votre propre idée. Voici la chanson Identity Crisis de Thrice tirée de l'album du même nom:



Voici Digital Sea, une chanson beaucoup plus ambiante, tirée de l'album The Alchemy Index Vol. 1 sur le disque Water :


Maintenant, beaucoup plus proche du projet solo de Dustin Kensrue la chanson Come All You Weary, tirée de l'album The Alchemy Index Vol II sur le disque Earth.


Je suis cet artiste depuis les débuts de sa carrière et c'est l'un des rares à ne jamais être éjecter de mon lecteur mp3, c'est pourquoi je peux vous confirmer que Please Come Home est le disque officiel de l'automne 2010, et ce, malgré qu'il ait paru en 2007.

Renaud