lundi 6 décembre 2010

Suggestions musique pour Noël deuxième partie

Comme je vous l'avais promis, je vous arrive cette fois-ci avec des suggestions d'album de Noël.
The Very Best of Bing Crosby Chistmas

Commençons par nul autre que M. Noël lui-même, Bing Crosby.  Je me suis procuré The Very Best of Bing Crosby Christmas, tout ce qu'il y a de plus classique.  Un album de Noël qui livre la marchandise si on oublie l'horrible «Rudolph the Red-Nosed Reindeer».  En particulier pour le couplet chanté par quelqu'un qui imite le renne avec une voix si nasillarde, qu'en comparaison le son d'ongles sur une ardoise emmène un certain réconfort.  Mais écoutez-le vous même et faites-vous votre idée :
























Pour moi Bing Crosby, c'est le Frank Sinatra de Noël, c'est-à-dire, un incontournable qui est et demeurera toujours aussi agréable à écouter en décorant le sapin.

Mario Pelchat - Noël avec Jireh Gospel Choir
Deuxièmement, revenons plus près de chez nous avec l'une des grandes voix masculines du Québec : Mario Pelchat.  Cet album vaut la peine ne serait-ce que pour sa version de Minuit Chrétien, elle me fait frissonner à tout coup.  De plus sa voix se mêle merveilleusement à celles de la chorale qui l'accompagne.  Côté négatif : la chanson Noël à Jérusalem, une pièce bien interprétée, mais surproduite qui franchement ne me met pas du tout dans l'ambiance des Fêtes.  Écoutons sa version d'Ave Maria qui vaut vraiment le détour :




Sean Kelly - Christmas Guitar


Ma dernière suggestion, mais non la moindre est l'album Christmas Guitar de Sean Kelly.  C'est vraiment mon incontournable de Noël, aucune voix, les guitares son à l'avant plan et font un travail remarquable, excellente musique de fond.  Un album de 15 pièces qui à tout coup vous mettrons dans l'ambiance de Noël.  À mon grand désarroi je n'ai trouvé d'extrait de cet album nulle part sur le web, mais je vous le conseille grandement.


J'espère que vous avez, vous aussi, trouvé la trame sonore de votre temps des Fêtes.

Joyeuses Fêtes !

Renaud

jeudi 2 décembre 2010

Suggestions musique pour Noël première partie.

Noël approche, vous vous demandez au son de quel artiste vous allez décorer (oui, bien sûr de quel artiste, puisque les chansons sont toutes les mêmes).  Allez vous opter pour Ginette Reno qui détiendrait, selon La Presse, la palme du meilleur disque de Noël québécois avec son Joyeux Noël (1967).

Écoutons-la avec Noël Blanc pour se mettre dans l'ambiance:



Je vous dirais que personellement depuis que je suis tout petit, un de mes grands préféré est l'album de Noël des Chipmunks.  Il n'y a rien de mieux que des classiques de Noël chanté par des voix dopées à l'hélium, non ?!?!



Quel classique n'est-ce pas ?!

À moins que vous préfériez Larry Bouledingue (Stéphane Crête) et son Boum Ding Band :



Je ne sais pas pour vous mais moi les medley de parodie de «tounes» de Noël de François Pérusse c'est tout à fait incontournable dans le Temps des Fêtes, comme celui-ci :

Ou celui là :




Un autre classique de Noël serait la reprise de Blue Christmas par nul autre que Porky Pig:



Ou encore le Santa Claus Is Coming to Town du «Boss» Bruce Springsteen :



Vous avez sûrement tous des classiques de Noël, des interprétaions incontournables que vous vous devez d'écouter à chaque période des Fêtes.  Pour ma part, les chansons que je vous ai fait écouter précédemment sont mes incontournables.
Dans mon prochain billet je vous ferai découvrir deux albums de Noël qui me sont chers et qui serviront de trame sonore à mon temps des Fêtes et peut-être au vôtre.

Joyeuses Fêtes !

Renaud

lundi 29 novembre 2010

Triste décès d'une loyale bagnole.

Hyundai Accent 1998
Vendredi 26 novembre 2010 est décédée la loyale bagnole de ma copine, une Hyundai Accent 1998 de couleur rouge surnommée «Jelly Bean».  Après près de trois ans de loyaux services auprès de ma blonde, elle a été emboutie par deux voitures en ce matin fatidique, le verglas aidant, elle fut frappée de plein fouet par un utilitaire sport et une automobile.  Méchant beau cadeau de fête (l'anniversaire de ma copine est le 28 novembre).

Quelle joie de pouvoir parcourir les «vendeux»  de chars usagés à la recherche de son remplacement, pas vraiment non !!  Je dirais que j'aime magasiner une automobile, mais le contact avec les vendeurs de de voitures d'occasion me laisse de glace.  Les anglos diraient : « I trust them as far as I can throw them ».  Contrairement à bien de mes concitoyens je fait beaucoup plus confiance à la classe politique qu'à ces tristes individus (quoi que récemment...).

Mais, il faut ce qu'il faut, ma blonde a absolument besoin d'une voiture pour aller travailler.  On va donc essayer de flairer les arnaqueurs et de lui trouver une bagnole qu'elle aimera et dans laquelle elle se sentira en sécurité, n'est-ce pas Gary Newman ?



Bon vous vous dites sûrement : «Tu te perds Renaud ! Ton blogue ne parle-t-il pas majoritairement de musique d'habitude ?».  Mais attendez, il y a un lien.  Pour moi la bagnole et la route ce sont mes postes d'écoute de prédilection que ce soit en roulant, ou arrêté en buvant un café, je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est dans la voiture que j'aime découvrir de nouveaux albums et artistes.

On termine ça sur une «toune de char» avec les gars (filles??? mais non je sais que ce ne sont pas des filles) de Mötley Crüe.



Renaud

jeudi 25 novembre 2010

Kings of Leon - Come Around Sundown : un peu trop plat....

Après une brève incursion sur le terrain glissant de la politique municipale me revoici avec une critique d'album musical.

Kings of Leon - Come Around Sundown
Come Around Sundown, cinquième album studio de la formattion américaine du Tennessee, est un album plus planant, plus «beachy» que le précédent : Only by the Night.  Bien que les sonorités exploitées sur cet opus soient intéressantes, l'énergie qui s'en dégage trop constante.  Kings of Leon m'ont habitué à un peu plus d'émotion, de douleur et de désir dans leurs pièces...  Je ne les ressent, ni ne les entends sur cet album.
Pour ce qui est de la production de l'album, elle est impeccable.  Le disque à un bon son, mais il manque un peu de pesanteur et de profondeur à mon goût.  La basse (instrument et non les fréquences sonores) qui me faisait vibrer sur l'album précédent, ne semble plus être l'ombre d'elle même.



Voici un extrait de leur dernier album, la pièce Radioactive:


Malgré tout, je dois quand même lever ma tuque (Ok, normalement on dirait chapeau, mais on est au Québec et il fait «frette») à ce groupe puisqu'ils emmènent quelque chose de nouveau, plutôt de différent, sur les ondes radiophoniques commerciales.  Ils ne sonnent comme personne d'autre en ce moment et ça, c'est une denrée rare.  Bon, il faut dire que le simple fait de ne pas être «auto-tuner» à outrance est une rareté sur les ondes radiophoniques ces derniers temps.
Pour en revenir à l'album, est-ce qu'il vous le faut ?  Je ne crois pas, c'est un album bien ficellé, facile à écouter.  À aller chercher en partie sur ITunes ?  Peut-être les pièces suivantes : Radioactive, Mi Amigo et Birthday, particulièrement Birthday.

À la prochaine !  D'ici là, bonne écoute...


Renaud

lundi 15 novembre 2010

Invented de Jimmy Eat World, ou une trame sonore de série télé pour adolescents...

Invented par Jimmy Eat World
Après quelques écoutes du dernier opus du quatuor arizonnien Jimmy Eat World, je dois admettre que c'est une excellente production.  Ceci dit, je m'ennuie de leurs racines «punk rock». Par contre, les mélodies et les harmonies de voix sont toujours aussi accrocheuses. 

Les chansons sur ce septième album sont tellement accrocheuses que mes collègues anglophones pourraient qualifier l'exercice de «cheesy», aussi «cheesy» qu'un Kraft Dinner gratiné au trois fromages, si vous voulez mon avis.

Non pas que Jimmy Eat World fasse vraiment dans le rock pesant et macho, on les aime pour leur petit côté «fromagé», ils ont toujours été un peu «emo» sur les bords, mais ils nous ont habitués soit à des guitares plus lourdes, soit à des paroles plus lourdes.  Rien de mieux que l'écoute d'une piste afin que vous puissiez vous en faire votre propre idée.

Voici le «single» de l'album, la pièce My Best Theory:



Chase This Light par Jimmy Eat World
Cette chanson est probablement l'une des plus «rock» de tout l'album à l'exception d'Action Needs an Audience qui nous rappelle les racines du groupe...  Comprenez-vous le titre maintenant?!?  Les 12 pistes de cet album pourraient facilement être à l'arrière plan d'une scène de: The OC, Gossip Girl, One Tree Hill (Les Frères Scott), etc.

En gros cet album est facile à écouter, comme la majorité des oeuvres du quatuor, mais il n'a pas l'âme des disques précédent.  Une opération dont on sentait déjà les contrecoups sur l'album précédent : Chase This Light, et ce, malgré que chase this light soit un album beaucoup plus rock qu'Invented.

Pour terminer je vous laisse le premier succès commercial du groupe, la chanson Bleed American de l'album du même nom.  À la prochaine et bonne écoute :


Renaud

lundi 1 novembre 2010

Une année sans Halloween

Cette année je passe une année sans Halloween : pas de citrouille, pas de déguisement, pas de bonbons, pas de décorations effrayantes.  Croyez-moi j'ai donné côté déguisements de Satan à Nacho Libre en passant par un homard, j'ai fait ma part. 

Satan


Vous savez, moi je crois qu'on se fait une mauvaise image de Satan.  Franchement, moi je le vois comme un courtier d'âme, rien de si effrayant dans le fond, à moins d'avoir peur de votre courtier d'assurance.



Nacho Libre
Si vous croyez qu'il à l'air ridicule, sachez que je me sentait tout aussi ridicule, mais quand même beaucoup moins que le scénario de ce film.









Un homard



Mmmmm!  Homard!  Pouvez-vous penser à un costume plus délicieux?!










Non, cette année je prend un «break», une sabbatique, je fais fi de la tradition, on se revoit l'année prochaine... Je fais comme chez Costco et je saute directement à Noël.  Ce n'est pas que je n'aime pas cette fête (Halloween), ni que je n'aime pas me déguiser, l'énumération précédente en est la preuve; mais cette année je n'avais:
  1. Aucune espèce d'idée comment me déguiser.
  2. Aucune occasion de le faire dans un contexte favorable, c'est-à-dire, le fait de se retrouver avec des gens avec lesquels on est assez à l'aise pour dire, ou avoir l'air d'à peu près n'importe quoi et s'en foutre éperduement.
  3. Pas réellement l'envie de me creuser les méninges à la recherche d'un déguisement aussi génial que les années passées. (il faut dire que c'est dur de battre Steve Irwin le célèbre «Crocodile Hunter» comme déguisement, Dieu ait son âme).

Steve Irwin

J'espère que votre Halloween, ou non-Halloween, fut aussi agréable que la mienne.

Renaud

jeudi 28 octobre 2010

Muse au Colisée Pepsi

Comme vous le savez peut-être déjà le trio britannique Muse était de passage à Québec la semaine dernière (21 octobre).  Les ayant manqués à Montréal plus tôt cette année, je n'allais certainement pas répéter l'erreur une deuxième fois.

Voici un extrait de ce que vous avez manqué, si vous n'étiez à aucune de ces représentations:


J'admet que le son ne rend pas justice à la performance générale du groupe qui était d'une précision inégalée, mais pour vous montrer la scène, au niveau du visuel cette vidéo vaut mille mots.

Voici la version studio de la chanson précédente pour le plaisir de vos oreilles:



En résumé, le visuel du spectacle était hallucinant: les jeux de lumière, les lasers, la scène avec trois colonnes hydrauliques qui remontaient et redescendaient entre les pièces et sur lesquelles des images étaient projetées. C'était tout simplement magnifique. Le trio en tant que tel a livré une solide performance de 90 minutes (laissez-moi vous dire que j'en aurait pris 90 autres).

Par contre, la sonorité dans le Colisée Pepsi (domicile des défunts Nordiques) est loin d'être excellente, j'ajouterais qu'elle rivalise au niveau de la «mochetée» avec celle du Stade Uniprix, où l'on retrouve les courts de tennis intérieur : la salle 7000(oui, oui des spectacles musicaux ont eu lieu entre ces 4 murs... je déconseille).  Mon expérience m'a convaincu de la nécessité pour la Ville de Québec de se doter d'un amphithéâtre mulfifonctionnel.  Toutefois, je ne serais pas prêt de dire que le public doit tout financer lui-même, mais si le privé fait sa part je suis, en tant que citoyen, prêt à faire la mienne.

Renaud

mardi 12 octobre 2010

Mon disque officiel de l'automne

Dimanche dernier, promenade au centre-ville, le banlieusard s'imprègne un peu de l'énergie de la «Grand-Ville».  Passage obligé au HMV coin Peel et Ste-Catherine, l'arrivée de l'automne impose des modifications a ma trame sonore.  Après être passé du deuxième au sous-sol, puis du sous-sol au deuxième,  j'en ressors avec l'album solo de Dustin Kensrue : Please Come Home.



Un disque de 8 pistes folk, de 29 minutes de feuilles qui tournent au jaune, rouge et orange, rappellant plus Dylan que ce à quoi Kensrue nous a habitué avec son groupe : Thrice. Cet enregistrement me laisse, malgré tout, un peu sur ma faim, ses 8 chansons ne sont pas assez, remarquez que je ne parle pas ici de qualité, mais bien de quantité, j'en aurais définitivement pris une autre demi-heure .  Bon assez parlé je vous en fait écouter un extrait, «live» à Letterman, interprétant I Knew You Before:




Pour en revenir à Thrice, c'est un groupe plutôt punk-rock qui a évolué au fil du temps suivant une tendance plus progressive, voir même presque «électro» à l'occasion.  Je vous laisse vous faire votre propre idée. Voici la chanson Identity Crisis de Thrice tirée de l'album du même nom:



Voici Digital Sea, une chanson beaucoup plus ambiante, tirée de l'album The Alchemy Index Vol. 1 sur le disque Water :


Maintenant, beaucoup plus proche du projet solo de Dustin Kensrue la chanson Come All You Weary, tirée de l'album The Alchemy Index Vol II sur le disque Earth.


Je suis cet artiste depuis les débuts de sa carrière et c'est l'un des rares à ne jamais être éjecter de mon lecteur mp3, c'est pourquoi je peux vous confirmer que Please Come Home est le disque officiel de l'automne 2010, et ce, malgré qu'il ait paru en 2007.

Renaud

lundi 27 septembre 2010

D'«auto-tune» à Autobots

J'en ai marre d'entendre chanter des robots à la radio. L'utilisation excessive de l'«auto-tune» dans la musique populaire d'aujourd'hui me prouve que l'industrie de la musique est comme son nom l'indique de plus en plus une industrie.


Un exemple de son utilisation par Usher (artiste R&B) :


Ici dans un «talent-show» populaire en Grande-Bretagne (The X-Factor):



Par nul autre que M. Auto-Tune lui-même, T-Pain :



Il me semble que toutes les voix entendues à la radio ces derniers temps sont teintées de ce processeur qui ajuste la tonalité mais qui robotise aussi la voix la faisant passer d'analogique à numérique si l'on me prête l'expression.  Je ne comprends pas l'utilisation massive de cette technologie: les chanteurs et chanteuses pop chantent-ils tous faux ou est-ce «cool» de sonner comme un robot ?  S'il chantent tous faux, pourquoi ont-ils des contrats de disque ?  Si c'est pour le facteur cool je suis étonné qu'Optimus Prime n'ait toujours pas sorti d'album, c'est le robot le plus «cool» que je connaisse.


N'a-t-il pas belle allure ?! Il pourrait vendre des tonnes de copies de son nouveau tube :«Autobots Transform and Roll Out», Non ?!

Ça me désole de voir que le disque (de moins en moins présent) ou les chansons à la pièce sont moins des oeuvres d'art que des produits de consommation.
J'espère sincèrement que de plus en plus de gens délaisseront leur radio FM pour se tourner vers des artistes qui ont le mérite de créer quelque chose de nouveau sans avoir besoin d'ordinateurs pour s'assurer d'atteindre la bonne note.


Renaud